Les autorités installées par les Talibans en Afghanistan ont souligné qu’elles s’engageaient à faire respecter les droits des femmes «tels que définis par l’Islam» et ont rejeté l’interprétation donnée «par la communauté internationale» à ces droits fondamentaux.
Le ministre de la promotion de la vertu et de la prévention du vice, Mohamad Khalid Hanafi, a indiqué que l’application de la charia est l’un des principaux objectifs du groupe et a souligné qu’il ne s’appuiera pas sur des «théories personnelles», selon l’agence de presse afghane Jaama Press.
Il a souligné que «tous les érudits islamiques n’ont pas essayé d’occuper des postes gouvernementaux» et a déclaré qu’ils «travaillent pour mettre en œuvre la charia et guider la société sur le bon chemin», avant de faire valoir qu’un environnement «décent» est nécessaire pour rouvrir les instituts pour femmes.
M. Hanafi a déclaré que le ministère qu’il dirige n’a pas encore pris position sur le droit à l’éducation des filles et a souligné que la réouverture des écoles, fermées depuis l’arrivée au pouvoir des talibans, «dépend largement de la création d’un environnement culturel et religieux décent».
Le porte-parole des talibans et vice-ministre de l’information, Zabihullah Mujahid, a déclaré en octobre que le retour des filles dans les écoles était «inévitable» et que le gouvernement s’efforçait de permettre aux femmes de travailler dans un «environnement approprié».
Les autorités talibanes ont fait l’objet de critiques concernant la fermeture d’écoles et l’exclusion des filles de ces établissements, dans le cadre d’une série de mesures discriminatoires à l’égard des femmes qui les éloignent de leur travail et régissent certains aspects de leur vie quotidienne.
Source: (EUROPA PRESS)