Le bureau de l’Ombudsman péruvien a confirmé dimanche la mort d’un des manifestants lors des protestations qui ont eu lieu ce jour sur l’avenue Abacanay, dans le centre de Lima, au Pérou.
Les manifestations ont eu lieu principalement dans les avenues Nicolás de Piérola, Abancay et la rue Carabaya, dans le centre de Lima, et il y a eu plusieurs affrontements entre la police et les manifestants, qui ont entraîné la mort d’un citoyen. Le décès a été confirmé par l’hôpital d’urgence de Grau.
Un contingent de manifestants s’est rassemblé ce soir sur l’avenue Abcanay, près de la zone universitaire, une route sur laquelle ils avaient l’intention d’avancer vers le bâtiment du Congrès, mais leur passage a été bloqué par des policiers, ce qui a donné lieu à plusieurs affrontements, selon l’agence de presse péruvienne Andina.
Les autorités ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants, tandis que certains d’entre eux se sont défendus en lançant des pierres et des engins pyrotechniques.
Selon le bureau de l’Ombudsman péruvien, ils surveillent actuellement l’hôpital Guillermo Almenara, où se trouve une autre personne gravement blessée, ainsi que d’autres hôpitaux de la ville de Lima qui ont reçu plusieurs policiers blessés.
Selon le journal péruvien «La República», plusieurs attaques contre des journalistes ont également eu lieu pendant les manifestations dans le centre de Lima.
«Nous condamnons fermement les attaques contre les journalistes lors de la couverture des manifestations. Nous demandons instamment à l’Inspection de la Police péruvienne de mener une enquête approfondie, de déterminer les responsabilités et d’imposer des sanctions», a déclaré le Bureau de l’Ombudsman.
En outre, un groupe de personnes a été arrêté et emmené au poste de police de Cotabambas pour avoir prétendument participé aux émeutes et aux attaques contre la police.
Ces manifestations ont eu lieu dans le contexte du mécontentement social suscité par la présidence de Dina Boluarte, pour laquelle ils ont exigé sa démission immédiate, la dissolution du Congrès et la convocation urgente d’élections présidentielles. Depuis lors, plus de 60 personnes ont été tuées lors d’émeutes entre les manifestants et les forces de sécurité.
Hier, un vote a eu lieu au Congrès sur l’approbation ou non des élections anticipées susmentionnées, mais la réforme constitutionnelle a été bloquée par 45 voix pour, 65 voix contre et 2 abstentions.
Source: (EUROPA PRESS)