Le président du Conseil européen, Charles Michel, a signalé vendredi depuis Kiev, où se tient le sommet UE-Ukraine, le soutien de l’Europe à Kiev sur tous les fronts, assurant qu’il n’y aura «aucun relâchement» dans la «fermeté» face à l’agression russe.
Michel est arrivé vendredi dans la capitale ukrainienne pour présider le sommet avec l’Ukraine, un événement qui se tient pour la première fois à Kiev et qui, en pleine guerre, cherche à envoyer un signal de soutien politique au Kremlin.
Dans un message sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre belge a confirmé sa présence en Ukraine, faisant allusion à la réunion, à laquelle participeront, côté européen, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell.
«Il n’y aura pas de relâchement dans notre fermeté. Nous vous soutiendrons également à chaque étape de votre cheminement vers l’UE», a-t-il déclaré, dans un clin d’œil au processus d’adhésion de l’Ukraine.
Le sommet de vendredi fait suite à la réunion d’hier d’une quinzaine de membres de la Commission européenne avec le gouvernement ukrainien pour discuter face à face des progrès de l’Ukraine sur la voie de l’adhésion. Lors de ce forum, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fixé la date limite de cette année pour que l’UE ouvre les négociations d’adhésion avec l’Ukraine.
«Quel est l’objectif ? Je veux être très clair : cette année devrait être le moment où il n’y aura plus d’obstacles au début des négociations sur la pleine adhésion de l’Ukraine à l’UE», a-t-il assuré à Mme von der Leyen.
De son côté, Bruxelles a proposé de renforcer la participation de l’Ukraine aux programmes de l’UE afin de faciliter son intégration dans le marché unique, en attendant le long chemin vers l’adhésion à l’UE.
Les initiatives dans les domaines du commerce et de l’économie, des douanes, des produits industriels et des télécommunications, ainsi que la présence de l’Ukraine dans les programmes fiscaux, numériques et de recherche, visent à intégrer davantage le pays dans l’économie européenne et à faciliter son alignement sur l’acquis communautaire.
Source: (EUROPA PRESS)