Human Right Watch (HRW) a salué lundi la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’autoriser la reprise d’une enquête sur des exécutions extrajudiciaires présumées aux Philippines.
«La décision des juges de la CPI de donner le feu vert à la reprise de l’enquête sur les Philippines par le procureur de la Cour est un pas vers la justice pour les milliers de victimes de la «guerre contre la drogue» meurtrière de (l’ancien président philippin Rodrigo) Duterte», a déclaré Carlos Conde, chercheur de HRW Asie.
«Le président Ferdinand Marcos Jr. doit reconnaître la souffrance des familles des victimes et coopérer avec l’enquête de la CPI afin que justice soit rendue», a ajouté M. Conde dans sa déclaration.
Selon l’organisation, l’enquête de la CPI aux Philippines porte sur des crimes présumés commis entre novembre 2011 et juin 2016, notamment «le grand nombre d’exécutions extrajudiciaires» dans la ville de Davao lorsque l’ancien président Rodrigo Duterte en était le maire.
Il comprend également des milliers de meurtres à travers le pays pendant la «guerre contre la drogue» de sa présidence, qui a débuté en juin 2016.
Le 26 janvier dernier, les juges de la CPI ont conclu que le gouvernement philippin n’avait pas démontré qu’il avait pris des mesures suffisantes pour enquêter sur les meurtres commis sous l’administration du président Duterte et engager des poursuites, ce qui a incité l’organe à rouvrir son enquête.
Source: (EUROPA PRESS)