Le représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations unies, Dmitry Polianski, a annoncé que Moscou avait demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 22 février afin d’aborder les explosions du gazoduc Nord Stream en septembre dernier.
Dans un message sur sa chaîne Telegram officielle, M. Polianski a précisé que la réunion avait été demandée «à la lumière de nouvelles informations sur l’explosion du gazoduc», faisant allusion à l’enquête publiée par le journaliste Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, qui désignait directement les États-Unis comme étant à l’origine du sabotage.
Selon Hersh, des plongeurs de l’US Navy seraient responsables du sabotage, ayant placé des explosifs lors des manœuvres «Baltops 22» de l’Alliance atlantique. «Trois mois plus tard, ils ont détruit trois des quatre branches de l’oléoduc», a-t-il déclaré.
Le 26 septembre, Nord Stream 2 AG, l’opérateur du gazoduc russe du même nom, a annoncé une fuite de gaz pour des raisons inconnues dans l’une des deux canalisations de l’infrastructure près de l’île danoise de Bornholm.
Par la suite, les autorités ont indiqué que deux branches du gazoduc parallèle Nord Stream 1 étaient également endommagées. L’Allemagne, le Danemark et la Suède n’ont pas exclu un acte de sabotage huit mois seulement après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le service de renseignement extérieur russe a qualifié les explosions d’attaques terroristes et a révélé le 30 septembre qu’il disposait de preuves indiquant l’implication de pays occidentaux.
Outre la réunion proposée par la Russie le 22 février, le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir une session extraordinaire le 24 février, date du premier anniversaire du déclenchement de la guerre en Ukraine à la suite de l’invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine.
Source: (EUROPA PRESS)