Les autorités sud-coréennes et japonaises ont décidé mardi de relancer un accord d’échange d’informations sur les questions militaires, dans le cadre des mesures mises en place pour favoriser la coopération et le dégel de relations souvent bloquées par des différends historiques.
Le gouvernement sud-coréen a envoyé une lettre au gouvernement japonais confirmant la réactivation complète de l’accord d’information militaire de sécurité générale (GSOMIA) entre les deux pays.
Le pacte remonte à 2016 et a été considéré comme un symbole de la coopération, bien que brève, entre Séoul et Tokyo avant que l’administration de l’ancien président sud-coréen Moon Jae In ne décide de mettre fin à l’accord en 2019 pour protester contre une série de restrictions à l’exportation introduites par le Japon.
Cette suspension a été annulée par la suite, mais la quantité d’informations militaires échangées a été limitée, les parties étant toujours empêtrées dans une série de différends.
Des sources du ministère sud-coréen des affaires étrangères ont déclaré à l’agence de presse Yonhap que cette décision répondait à la «réalité» de la région en raison de la menace croissante de la Corée du Nord, ce qui encouragera également un plus grand partage d’informations avec les États-Unis.
Les ministères de la défense sud-coréen et japonais accéléreront la coopération si nécessaire, car la Corée du Nord menace de lancer des missiles et des armes nucléaires», ont-ils déclaré.
Source: (EUROPA PRESS)