L’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a laissé entendre que Moscou pourrait exproprier les actifs des pays anti-russes en réponse à la confiscation des actifs russes à l’étranger.
Le représentant russe a fait remarquer que Moscou «n’aura pas d’autre choix» que de saisir les biens étrangers si elle constate que d’autres puissances internationales ont agi en ces termes contre les biens russes.
«Il sera nécessaire de retirer irrévocablement l’argent et les biens des investisseurs privés de ces pays, même s’ils ne sont pas responsables des folies de leurs gouvernements», a déclaré Medvedev sur sa chaîne Telegram mardi.
L’ancien président russe de 2008 à 2012 a évalué le montant des actifs étrangers sur le territoire russe à «un peu plus de 300 milliards de dollars», un montant qui, selon lui, serait «suffisant pour compenser ce qu’ils ont volé à la Russie». «Une heureuse coïncidence», a-t-il ironisé.