
L’eurodéputée socialiste belge Maria Arena a annoncé sa démission de la présidence de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen, mercredi, afin de ne pas affecter le travail de la commission parlementaire, après que son nom ait été lié à plusieurs personnes accusées d’avoir versé des pots-de-vin qataris à des eurodéputés, bien qu’elle ne fasse pas l’objet d’une enquête officielle de la part de la justice belge et qu’elle conserve son siège d’eurodéputée.
En décembre, Arena a annoncé sur son profil Twitter qu’elle quittait «temporairement» la présidence de la sous-commission «à la suite de révélations de soupçons de corruption liés au Qatar au sein du Parlement européen» et qu’un de ses assistants parlementaires faisait l’objet d’une enquête «dans le cadre de cette affaire».
Elle avait alors déclaré qu’elle prenait cette mesure de manière temporaire «jusqu’à ce que tout soit clarifié». Mercredi, elle a confirmé que sa démission de la présidence de la sous-commission était définitive, dans une déclaration envoyée à l’agence de presse belge. Elle a déclaré qu’elle prenait cette mesure temporaire «jusqu’à ce que tout soit clarifié» et a confirmé mercredi que sa démission de la présidence de la sous-commission était définitive, dans une déclaration à l’agence de presse belge.
Cependant, l’eurodéputée socialiste n’a pas été inculpée et la justice belge n’a pas demandé au Parlement européen de lever son immunité, comme elle l’a fait pour d’autres eurodéputés impliqués, mais son nom apparaît comme un contact fréquent de l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, que les enquêteurs considèrent comme le principal acteur du réseau pour atteindre d’autres eurodéputés et le personnel parlementaire.
M. Panzeri, fondateur de l’ONG «Fight Impunity», par l’intermédiaire de laquelle des contacts ont été établis avec des députés européens, est le principal suspect dans l’enquête qui a été révélée en décembre dernier, lorsque la justice belge a procédé aux premières arrestations et perquisitions dans les bureaux et les domiciles de personnes liées au Parlement européen.
Outre M. Panzeri, trois autres personnes sont toujours en détention en Belgique pour appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d’argent et corruption, dont la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, qui a été démise de ses fonctions, et son compagnon, l’assistant parlementaire Francesco Giorgi. Le quatrième détenu est Niccolo Figa-Talamanca, responsable de l’ONG «No Peace without Justice».
En outre, lors de la session plénière de la semaine prochaine à Strasbourg (France), le Parlement activera la procédure formelle pour traiter la demande de la justice belge de lever l’immunité parlementaire de deux autres députés, Marc Tarabella (Belgique) et Andrea Cozzolino (Italie), afin qu’ils puissent faire l’objet d’une enquête.
Source: (EUROPA PRESS)