![Archive - Militaires déployés contre les Forces démocratiques alliées (ADF) au Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Archive](https://www.news360.es/wp-content/uploads/2023/01/fotonoticia_20230120031909_1920-4.jpg)
La mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a indiqué jeudi qu’une attaque armée menée par la milice de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) contre un camp de réfugiés à Savo, dans la province de l’Ituri, a fait au moins sept morts dans la nuit.
De leur côté, les autorités locales ont précisé que parmi les morts se trouvaient cinq enfants, tandis qu’au moins quatre blessés sont soignés dans les centres de santé de la région.
Le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq, a déclaré que des soldats de la paix avaient été déployés «immédiatement pour sécuriser le camp et empêcher toute nouvelle violence».
Cependant, le CODECO a nié toute implication dans l’attaque armée, c’est pourquoi les représentants de la milice ont demandé au gouvernement congolais de mener «de toute urgence» une enquête pour trouver les auteurs de la tragédie, selon Radio Okapi.
Cette attaque intervient après la découverte des corps de plus de cinquante civils dans plusieurs fosses communes en Ituri, suite aux attaques du week-end qui ont fait plus de 60 morts durant la deuxième semaine de janvier.
Le porte-parole de l’ONU a fait remarquer que ces incidents sont «les derniers d’une série d’attaques violentes contre des civils ces dernières semaines qui ont gravement affecté les civils et les opérations humanitaires».
Entre-temps, il a assuré que la MONUSCO «suit de près l’évolution de la situation sur le terrain et plaide auprès des autorités compétentes pour assurer la protection des civils, en particulier ceux qui se trouvent dans les sites de déplacement».
Source: (EUROPA PRESS)