Au moins 17 personnes ont été tuées dans une attaque menée dimanche par des membres présumés du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), lié à l’État islamique, contre trois villages de la province d’Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Des sources de la société civile ont déclaré au portail d’information congolais 7sur7 que les assaillants ont pris d’assaut trois villages du territoire d’Irumu et «ont exécuté des civils avec des armes blanches et des armes à feu, principalement à Manyali».
Le secrétaire général de la société civile d’Irumu, Dieudonné Malangayi, a déclaré que «des éléments des forces de sécurité ont tué deux rebelles et récupéré beaucoup de munitions» à Bandimbese après un affrontement consécutif aux attaques.
«Nous appelons les éléments des forces armées à lancer une offensive contre l’ennemi. En ce moment, les ADF sont dans de nombreuses parties de la région de Walese Vonjuntu. Ils doivent être localisés rapidement afin que la population puisse mener ses activités en toute tranquillité», a-t-il souligné.
Cet incident est survenu une semaine après la mort de 23 personnes dans une attaque contre la ville de Makungwe, revendiquée par le groupe djihadiste État islamique en Afrique centrale (EIAC), auquel les ADF ont prêté allégeance.
L’ADF, un groupe ougandais créé dans les années 1990, a été accusé d’avoir tué des centaines de civils dans cette partie du pays. Le groupe s’est scindé en 2019 après que Musa Baluku – sanctionné par les Nations unies et les États-Unis – a prêté allégeance au groupe djihadiste, sous la bannière duquel il opère depuis.
Source: (EUROPA PRESS)
