Les forces armées soudanaises ont prévenu samedi qu’il n’y aurait pas de négociations avec les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) tant que le groupe ne serait pas dissous.
Il n’y aura ni négociation ni dialogue tant que les forces paramilitaires de soutien rapide ne seront pas dissoutes», a déclaré l’état-major général des forces armées soudanaises sur sa page Facebook officielle.
Le texte fait également référence aux forces de soutien rapide en les qualifiant de «milice rebelle de Hemedti», en référence au chef du groupe, Mohamed Hamdan Dagalo, alias «Hemedti».
Le chef d’état-major des forces armées soudanaises et dirigeant de facto du pays, Abdelfata al Burhan, a reproché à «Hemedti» d’avoir entraîné les forces de sécurité soudanaises dans la guerre en attaquant l’armée dans le but de s’emparer du pouvoir, qualifiant le groupe de «rebelle». Nous regrettons la situation dans laquelle se trouve le pays à cause des rebelles du FSR», a-t-il déclaré.
Le chef militaire soudanais a déclaré plus tard à Al Arabiya que les FPR avaient tenté de prendre le contrôle des casernes et des points vitaux de Khartoum «y compris en procédant à des assassinats». Les forces armées n’ont pas eu d’autre choix que d’affronter les rebelles», a-t-il déclaré.
Auparavant, l’armée avait indiqué que plusieurs casernes des FAR s’étaient déjà rendues à l’armée, citant en exemple Gedaref, Kassala, Hamishkoreeb et «plusieurs bases dans la capitale».
Par ailleurs, les FAR affirment avoir pris le contrôle de l’aéroport de Khartoum et de la base militaire de Merowe, dans le nord du pays, une affirmation qui n’a pas pu être vérifiée.
Source: (EUROPA PRESS)