
La police de Bruxelles a été contrainte d’intervenir dimanche pour contenir des troubles lors de la victoire 2-0 des équipes nationales belge et marocaine à la Coupe du monde de football au Qatar.
«La situation se normalise mais la police est toujours mobilisée. Grâce à l’unité de commandement et à la coopération de la police, nous avons limité les incidents à une seule rue», a déclaré le maire de Bruxelles, Philippe Close, sur son compte Twitter.
«Une fois de plus, je condamne fermement les actes commis par ces crapules, qui se retrouveront toujours face à face avec la police de Bruxelles», a-t-il ajouté.
Une centaine de policiers, armés de canons à eau, ont dû intervenir contre les sympathisants, qui ont cassé du mobilier urbain et jeté des projectiles sur les agents, a déclaré Ilse Van de Keere, porte-parole de la police locale de Bruxelles-Capitale/Ixelles, à l’agence de presse officielle belge.
«Il y a eu utilisation de matériel pyrotechnique, jets de projectiles, utilisation de bâtons, tirs sur la voie publique, notamment depuis un container à l’intersection du boulevard Lemonnier et de la rue de Woeringen», a-t-elle précisé. Au moins un journaliste a été blessé par des feux d’artifice.
Un correspondant du quotidien français «Le Monde» a identifié «des dizaines de jeunes, parfois masqués, certains portant le drapeau marocain, qui se sont rassemblés au début de la seconde mi-temps dans le quartier de la Gare du Midi».
Le premier ministre du pays, Alexander De Croo, a condamné les émeutes. «Le football devrait être un festival», a-t-il déclaré à son retour d’une tournée en Ukraine.
La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a déclaré qu’il était «triste de voir certaines personnes profiter de la situation pour provoquer une émeute», avant de remercier la police pour son travail. «Ils font tout ce qui est possible pour mettre fin à la violence «et feront tout ce qui est possible pour identifier les émeutiers dans les prochains jours», a-t-elle déclaré.






