Le journaliste et écrivain Ciro Gómez Leyva a été la cible d’une attaque armée directe à Mexico dans la nuit de jeudi à vendredi (heure locale) alors qu’il rentrait chez lui.
Le journaliste se trouvait près de son domicile lorsque plusieurs hommes à moto ont tiré des coups de feu à une courte distance de la camionnette dans laquelle il se trouvait, qui était blindée, de sorte qu’il n’a pas été blessé.
«À 11 h 10, à 200 mètres de ma maison, deux personnes sur une moto ont tiré sur moi, apparemment avec l’intention manifeste de me tuer. J’ai été sauvé par le blindage de ma camionnette, que je conduisais, et j’ai informé les autorités de l’incident», a déclaré le présentateur du journal télévisé du soir d’Imagen Televisión.
Suite à la plainte, la chef du gouvernement de Mexico, Claudia Sheinbaum, a indiqué qu’une opération a été lancée pour trouver les responsables : «Je viens de parler à Ciro Gómez Leyva. Nous lui assurons une protection par l’intermédiaire de la police de Mexico et nous ouvrons des enquêtes avec des caméras C5», a-t-elle posté sur Twitter. Le présentateur, après ce qui s’est passé, a pris la tête du journal télévisé de 10h30 (heure locale) de ce vendredi sur la chaîne 3.
Lors d’une conférence de presse, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a condamné l’attaque armée. «Je veux exprimer ma solidarité avec Ciro Gómez Leyva, heureusement il n’y a pas eu de conséquences graves, nous le célébrons parce qu’il est un journaliste, un leader de l’opinion publique et les dommages à une personnalité comme Ciro génèrent beaucoup d’instabilité politique», a déclaré le chef de l’exécutif fédéral.
Omar García Harfuch, chef du Secrétariat de la sécurité publique, a confirmé l’implication d’un second véhicule dans lequel se trouvaient d’autres agresseurs et qui aurait suivi le journaliste des studios de télévision à son domicile. Après l’attaque, les auteurs se sont enfuis dans l’État de Mexico, selon le journal El Universal.
Cette semaine, Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport annuel dans lequel il classe le Mexique comme le pays le plus dangereux pour les journalistes, avec un total de 11 morts. Avec cette position, le pays d’Amérique latine prend la tête du classement pour la quatrième année consécutive, devant l’Ukraine, puis Haïti, la Syrie et le Yémen.
Source: (EUROPA PRESS)