Un tribunal gambien a ordonné la libération de cinq des personnes détenues pour leur rôle présumé dans une tentative de coup d’État en décembre et a annoncé que cinq autres suspects ont été inculpés pour cette tentative présumée.
Selon le parquet gambien, les cinq accusés sont quatre militaires et un policier, dont le «cerveau» présumé du coup d’État, Sana Fadera, selon le portail d’information Kerr Fatou.
Outre Fadera, Ebrima Baldeh, Bara Touray, Bakary Njai et Fabakary Jawara ont été inculpés. Les trois militaires et les deux civils ont été libérés de prison en l’absence de preuves de leur implication dans le prétendu complot du coup d’État.
Le ministère public gambien avait demandé la semaine dernière un délai supplémentaire pour finaliser les actes d’accusation après que l’affaire ait été transférée à la Cour suprême par un tribunal de première instance qui n’était pas compétent pour traiter les affaires de trahison.
Le porte-parole du gouvernement gambien, Ebrima Sankareh, a annoncé le 21 décembre l’arrestation de quatre militaires qui «complotaient pour renverser le gouvernement démocratiquement élu du président Adama Barrow». Quelques jours plus tard, trois autres soldats soupçonnés d’être impliqués dans le complot ont été arrêtés.
Barrow a prêté serment pour un second mandat en janvier 2022 après que la Cour suprême a rejeté fin décembre l’appel du principal candidat de l’opposition contre les résultats officiels de l’élection du 4 décembre 2021.
Le président, qui a gagné en décembre 2016 après s’être présenté en tant qu’indépendant avec le soutien des groupes d’opposition de Jamé, a prêté serment en janvier 2017 après que le dictateur se soit exilé en Guinée équatoriale après avoir initialement rejeté sa défaite, ce qui a provoqué une menace d’intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Source: (EUROPA PRESS)