Les autorités russes ont convoqué mardi le chargé d’affaires français à Moscou, Jay Dharmadhikari, pour protester contre une série de publications de l’ambassade de France en Russie dénonçant «les atrocités commises par les forces armées russes à Boutcha et dans d’autres villes ukrainiennes».
Les autorités russes ont ainsi fait part à Dharmadhikari de »l’inacceptabilité catégorique d’accusations infondées et fausses» à l’encontre des militaires déployés en Ukraine, tout en profitant de l’occasion pour accuser Paris de »prolonger les hostilités» en fournissant des armes à l’armée ukrainienne.
De telles attaques provocatrices de la part de représentants de pays hostiles semblent d’autant plus infondées que, jusqu’à présent, nous n’avons vu aucune preuve du soi-disant «massacre de Boutcha»», a déclaré le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué, demandant des preuves de la mort de civils pour pouvoir lancer de telles accusations.
Sur ce point, Moscou a rappelé qu’en septembre dernier, le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov avait proposé aux Nations Unies de lancer une enquête pour déterminer ce qui s’était passé dans la ville de Boutcha, mais que jusqu’à présent les autorités russes n’avaient reçu aucune réponse.
A ce jour, les pays occidentaux continuent d’accuser sans discernement la Russie de ce qu’elle n’a pas commis, tout en refusant de voir les crimes évidents du régime de Kiev», a conclu la diplomatie russe.
Source: (EUROPA PRESS)