
Le gouvernement américain a fermement condamné le lancement par la Corée du Nord d’un missile intercontinental qui a atteint les eaux territoriales japonaises en mer de l’Est.
Selon la Maison Blanche, le président américain Joe Biden est en «consultation étroite» avec ses alliés de Séoul et Tokyo, avec lesquels il a décidé de renforcer la coopération en matière de sécurité à la suite des tirs de Pyongyang.
«Ce lancement constitue une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, accroît inutilement les tensions et risque de déstabiliser la situation sécuritaire dans la région», ont déclaré les États-Unis, soulignant qu’une telle action démontre que la Corée du Nord «continue de donner la priorité à ses programmes illégaux d’armes de destruction massive» sur le bien-être de son peuple.
«Nous demandons instamment à tous les pays de condamner ces violations et d’appeler la Corée du Nord à venir à la table des négociations sérieuses. La porte n’est pas fermée à la diplomatie, mais Pyongyang doit immédiatement cesser ses actions déstabilisantes et opter pour un engagement diplomatique», a déclaré la Maison Blanche dans son communiqué.
En ce sens, Washington a annoncé qu’elle prendra «les mesures nécessaires» pour garantir «la sécurité de la patrie américaine et de la République de Corée», ainsi que celle de ses alliés japonais.
La missive américaine intervient quelques heures après que la Corée du Nord a lancé un missile dans la mer du Japon pour la deuxième journée consécutive.
Les autorités japonaises ont précisé que le missile était probablement tombé «dans la zone économique exclusive du Japon», ce qui a incité les garde-côtes japonais à alerter les navires de pêche.
Toutefois, le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, a déclaré que le missile lancé par Pyongyang avait volé pendant 69 minutes et pouvait avoir «une portée de plus de 5 000 kilomètres, ce qui inclurait le territoire continental des États-Unis», selon des déclarations rapportées par NHK.