Au moins 40 personnes ont été enlevées cette semaine dans l’État de Zamfara, dans le nord du Nigeria, par un groupe de «bandits», terme utilisé par le gouvernement nigérian pour désigner les dangereux groupes armés d’enlèvement et d’extorsion qui sévissent dans une grande partie du pays depuis des années.
L’incident s’est produit jeudi soir dans la ville de Kanwa, où les «bandits» ont enlevé au moins 44 résidents, dont 39 femmes et cinq enfants. Cinq des femmes ont réussi à échapper à leurs ravisseurs peu après.
Des sources locales de la municipalité de Zurmi ont confirmé à Premium Times que «les bandits sont allés directement sur la place du village et ont commencé à rassembler les gens».
Les «bandits» n’ont pas encore contacté les familles des personnes enlevées pour obtenir une rançon.
Le gouvernement de l’État est allé jusqu’à appeler la population à commencer à s’armer face à l’insécurité croissante causée par ces groupes, qui ont été déclarés organisations terroristes par le gouvernement nigérian.