![Archives - Le gouverneur de Santa Cruz, Bolivie, Luis Fernando Camacho Archives](https://www.news360.es/wp-content/uploads/2023/01/fotonoticia_20230119202807_1920-4.jpg)
Le gouverneur du département de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho, a fait valoir jeudi, lors d’une audience d’appel sur sa détention provisoire, que les poursuites engagées contre lui sont politiquement motivées pour avoir mené la «lutte historique du peuple bolivien».
Camacho a brièvement fait valoir que son intention n’est pas de quitter le pays. «Cette plainte a été déposée en 2020 alors que je n’étais ni président du comité (‘civique’) ni gouverneur. J’aurais pu partir, mais je ne l’ai pas fait. Ce n’est pas moi», a-t-il assuré, comme le rapporte le journal «El Deber».
Après cela, le membre de la deuxième chambre pénale du tribunal départemental de justice, Rosmery Pabón, a exhorté Camacho – qui a été arrêté en décembre et placé en détention provisoire en raison de la possibilité de son évasion – à être précis dans sa déclaration.
M. Camacho est l’une des principales figures de l’opposition au président, Luis Arce, et la force motrice de la grève de plus d’un mois qui a touché la région dans le cadre du conflit sur la nouvelle date du recensement de la population.
Le leader de la plateforme d’opposition Creemos fait également l’objet d’une enquête du ministère public pour sa possible implication dans la crise politique qui a dévasté la Bolivie en 2019, lorsqu’Evo Morales a été contraint de démissionner de la présidence en raison de la pression des forces armées et des soupçons d’élections irrégulières.
Après l’arrestation du gouverneur bolivien, des manifestants ont bloqué des routes et sont descendus dans la rue en signe de protestation. Cependant, le dirigeant du comité civique de Santa Cruz, Rómulo Calvo, a annoncé lundi que les routes seraient débloquées, tout en appelant à une réunion de masse le 25 janvier dans au moins neuf villes boliviennes.
M. Camacho est le gouverneur de la région la plus riche de Bolivie et s’est toujours opposé aux gouvernements du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir. Le mois dernier, il a été le théâtre de nouvelles manifestations et de blocages, cette fois pour s’opposer à la loi sur le recensement de la population.
Source: (EUROPA PRESS)