Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a entamé mercredi sa première visite officielle en Syrie depuis le début de la guerre, dans le cadre d’un voyage visant à exprimer la «solidarité» d’Amman avec les personnes touchées par les tremblements de terre de la semaine dernière dans le sud de la Turquie, près de la frontière commune.
Selon les informations publiées par l’agence de presse étatique syrienne SANA, le président syrien Bashar al-Assad a reçu M. Safadi à Damas, où il a souligné l’importance de la coopération bilatérale.
«En raison de la relation géographique et populaire entre les deux pays, les deux peuples sont confrontés à des défis et des circonstances similaires à de nombreux niveaux, ce qui crée en même temps des opportunités pour une action conjointe dans des domaines qui bénéficient aux peuples jumelés», a-t-il déclaré.
Pour sa part, M. Safadi a transmis à M. Al Assad les condoléances du roi Abdallah II de Jordanie pour les tremblements de terre et a souligné la «solidarité absolue» d’Amman avec Damas, tout en offrant «toute l’assistance possible» aux personnes touchées, comme le rapporte l’agence de presse étatique jordanienne Petra.
«Nous sommes affectés par ce qui se passe dans la Syrie sœur», a déclaré le ministre jordanien des Affaires étrangères, qui a souligné que les autorités ont envoyé «beaucoup d’avions et de camions» avec de l’aide, des actions menées «en coordination avec nos frères du gouvernement syrien».
La visite de M. Safadi en Syrie fait partie d’un voyage au cours duquel il se rendra également en Turquie, une tournée au cours de laquelle il cherchera à aborder la situation humanitaire et la livraison de fournitures dans les deux pays pour s’occuper des victimes des tremblements de terre, qui ont fait près de 40 000 morts.
La Jordanie a jusqu’à présent envoyé plusieurs cargaisons d’aide à la Turquie et à la Syrie, bien que les relations bilatérales avec Damas aient été gravement endommagées par le déclenchement de la guerre en 2011 en raison de la répression brutale des manifestations prodémocratiques dans le sillage du soi-disant «printemps arabe».
Source: (EUROPA PRESS)