Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que son gouvernement fera de la Turquie le pays le plus préparé au monde aux catastrophes naturelles» après les graves conséquences des tremblements de terre qui ont frappé la frontière turco-syrienne le 6 février.
S’exprimant lors de la clôture d’une réunion du Bouclier national contre les risques en Turquie, le dirigeant turc a remercié les scientifiques qui ont participé à la réunion pour partager leurs résultats et leurs propositions pour améliorer la résistance du pays aux tremblements de terre, a rapporté l’agence de presse Anatolie.
Nous ferons des tremblements de terre du 6 février, l’une des plus grandes pertes de vies humaines et destructions de notre histoire, le début d’une nouvelle étape en matière de catastrophes», a déclaré M. Erdogan, affirmant que la Turquie sera le pays le plus prêt à faire face aux catastrophes dans le monde.
La Turquie sera capable de répondre plus rapidement et plus efficacement aux catastrophes, non seulement avec un esprit commun, mais aussi avec une conscience commune, une moralité commune et une vision commune», a-t-il déclaré.
À cet égard, il a fait référence à la rénovation du parc de bâtiments détruits ou endommagés par les tremblements de terre, prévenant que les options des constructeurs pour contourner les protocoles de sécurité cette fois-ci »ont été détruites».
Il a donc exprimé l’espoir qu’à partir de maintenant, l’administration, la société et le monde scientifique seront »plus rapides, plus pratiques, plus orientés vers les résultats», selon l’agence susmentionnée.
Je pense qu’il n’y a aucun doute dans l’esprit de quiconque que nous devons agir. La Turquie a atteint le niveau où elle voit le problème des catastrophes dans son ensemble plutôt qu’une par une», a ajouté Erdogan, rappelant que le pays doit lutter «contre de nombreux risques en même temps».
Nous ne pouvons pas nous séparer des incendies, des inondations, des glissements de terrain, du terrorisme et de la crise des réfugiés. Il est impératif que nous les combattions tous ensemble. Nous considérons qu’il s’agit d’un premier pas vers la construction d’un nouveau paradigme dans la gestion des catastrophes, a-t-il ajouté.
Source: (EUROPA PRESS)