
La plus grande rétrospective des six dernières décennies de l’œuvre de Norman Foster ouvrira ses portes le 10 mai au Centre Pompidou à Paris, selon l’institution.
D’une superficie de près de 2 200 mètres carrés, l’exposition passera en revue les différentes périodes de l’œuvre de l’architecte, en mettant en lumière des projets tels que le siège de la Hongkong and Shanghai Banking Corporation (Hong Kong, 1979-1986), Carré d’Art (Nîmes, 1984-1993), l’aéroport international de Hong Kong (1992-1998) et l’Apple Park (Cupertino, États-Unis, 2009-2017).
«Cette exposition est axée sur la durabilité et l’anticipation de l’avenir. La naissance du studio dans les années 1960 a coïncidé avec les premiers signes de prise de conscience de la nécessité de prendre soin de la planète. Il s’agissait des premières pousses de ce que l’on appellera plus tard le «mouvement vert». Ces principes sont peut-être devenus courants aujourd’hui, mais il y a plus d’un demi-siècle, ils étaient révolutionnaires et anticipaient la réalité d’aujourd’hui», explique l’architecte Norman Foster.
L’exposition retrace le travail de l’architecte à travers sept thèmes : «Nature et urbanité», «Peau et os», «Ville verticale», «Histoire et tradition», «Planification et lieu», «Réseaux et mobilité» et «Futur». Dessins, esquisses, maquettes originales, dioramas et vidéos permettront aux visiteurs de découvrir jusqu’à 130 projets de l’architecte.
À l’entrée de l’exposition, une galerie de dessins présente des pièces telles que des dessins, des carnets de croquis, des esquisses et des photographies prises par l’architecte. L’exposition comprend des œuvres de Fernand Léger, Constantin Brancusi, Umberto Boccioni et Ai Weiwei, ainsi que des créations industrielles, telles qu’un planeur et plusieurs automobiles classiques, qui ont souvent servi de source d’inspiration dans les œuvres de Foster.
Un catalogue de 264 pages accompagne l’exposition, présentant son travail à travers quatre-vingts de ses projets les plus reconnaissables. Cette monographie comprend trois dossiers montrant les premières sources d’inspiration des projets réalisés en collaboration avec Richard Buckminster Fuller, ainsi que d’autres dessins et esquisses. Le volume est publié par les Éditions du Centre Pompidou et édité par Frédéric Migayrou, commissaire de l’exposition.
Source: (EUROPA PRESS)